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Plus proche de l'info


Plus proche de l’info est un projet de court-métrage de fiction, de type horrifique survival. Le film est en pré-production, en préparation du tournage donc, mais nous sommes toujours à la recherche de financements afin d'obtenir les fonds nécessaires pour la régie et la location du matériel son et image.

Leïla est une jeune journaliste d’origine maghrébine de CFM, la principale chaîne d’info en continu. Elle est envoyée à dans une ville portuaire pour couvrir un accident de voiture causé par des migrants ayant entraîné la mort d’une famille. La ville devient une poudrière. La population est sous tension, le centre-ville est envahi de manifestations d’extrême droite, des forces de police sont déployées dans toute la région mais des migrants continuent d’essayer de passer en Angleterre.

Teaser

Plus proche de l’info raconte l’histoire de Leïla, jeune journaliste d’origine maghrébine de CFM, la principale chaîne d’info en continu. Elle est envoyée à Calais pour couvrir un accident de voiture causé par des migrants ayant entraîné la mort d’une famille de calaisiens. La ville devient une poudrière. La population est sous tension, le centre-ville est envahi de manifestations d’extrême droite, des forces de police sont déployées dans toute la région mais des migrants continuent d’essayer de passer en Angleterre. Fatiguée des duplex et des pool, Leïla décide d’aller filmer les migrants dans la forêt qui jouxte la route qui mène au tunnel sous la manche. Elle se perd dans la forêt et tombe dans un ruisseau. Le groupe de migrants qu’elle suivait la secourt, Hakim lui donne même son manteau. Désormais, plus rien ne la différencie d’une migrante. En une nuit, elle va subir les assauts d’un groupe d’extrême droite, de maltraitances policières, et va finir par se faire renverser sur la route en cherchant de l’aide. Elle vivra le pire de la vie de migrant. Ce film n’est pas une histoire vraie, c’est d’avantage une anticipation qui s’inspire de ce qu’il se passe à la frontière américano-mexicaine ou en Hongrie. Le but est plutôt de montrer que la peur mène à la haine et conduit à l’horreur que de dépeindre la situation actuelle en France.

Au départ, j’ai passé du temps à hésiter entre faire un film d’horreur ou un film politique. J’ai finalement choisi d’écrire cette histoire qui réunissait les deux. Même si cela peut paraître étrange aux premiers abords, en regardant de plus près, le parcours des migrants se rapproche assez de celui d’un héros de film d’horreur : une lutte pour la survie articulée autour de la fuite. Si j’ai choisi de ne pas prendre pour personnage principal un migrant c’est pour faciliter l’identification du spectateur au personnage. Le choix d’utiliser une journaliste n’est pas présent uniquement pour faciliter l’exposition de la situation mais bien pour des raisons politiques. Les chaînes d’informations utilisent la peur et jouent avec les sentiments pour gagner en audimat sans forcément se rendre compte qu’elles deviennent un vecteur de la violence et de la haine. Leïla joue donc le rôle de l’arroseur arrosé, elle va subir la haine que les médias d’infos continues ont contribués à diffuser. Il faut donc voir le film plus comme une fable que comme un film social. La mise en scène du film aura principalement pour but de nous mettre au plus près de Leïla et pour cela je compte privilégier une caméra à l’épaule, mouvante et assez libre. Le plus gros défi va être d’éclairer la forêt pour la garder inquiétante sans être plongés dans le noir. De plus, les lumières ont un rôle important dans la mise en scène : les maglights, le gyrophare et la minette du caméraman représentent les spots de la célébrité que recherche Leïla et elle cherchera systématiquement à s’ en approcher.

L’influence principale de Plus proche de l’info c’est bien évidemment l’actualité et son traitement. Je suis un grand consommateur d’informations et de débats d’actualité. Les thèmes de l’immigration, de la xénophobie et du nationalisme font partie des sujets les plus traités, c’est pourquoi j’ai voulu me les approprier en les interprétant à ma manière. La lecture assidue de site comme Arrêts sur image ou Acrimed ont aussi forgé ma vision critique des médias que j’essaie de dépeindre dans le film.

Le film sera rythmé dans le but de montrer la vitesse à laquelle la situation peut dégénérer. D’un point de vue technique, le film peut être tourné en quatre jours sans aller dans la région de Calais, les lieux étant au final assez génériques et la mise en situation du reportage est fait en images d’archives.

L’univers

L’univers du film est grandement inspiré du monde réel mais les faits présentés ne se sont jamais produits. On reste dans un univers fictioctionnel, on se rapproche plus d’un film comme Chez nous de Lucas Belvaux. Les thèmes traités n’étant pas exactement les mêmes mais étroitements liés et complémentaires. J’aime à croire que mon film pourrait se passer dans le même univers que le film de Lucas Belvaux.



La mise en scène

Les deux mots clé de ma mise en scène sont la simplicité et le réalisme. Le réalisme dans la direction des acteurs et la simplicité dans les plans de caméra, montrer ce qui est essentiel à compréhension de l’histoire et à l’illustration des sentiments des personnages. Je compte aussi utiliser des plans se rapprochant du documentaire pour semer le trouble entre réalité et fiction. Et de m’appuyer sur quelques plans spectaculaires pour marquer le spectateur. C’est donc une mise en scène qui s’inspire grandement du travail de Tony Kaye sur American History X.

Le film d’horreur

Contrairement aux fillms que j’ai précédemment cité Plus proche de l’info est plus un film d’horreur social qu’un drame. L’accent va être mis sur la tension et le film comportera des scènes violentes. Le but de Leïla, le personnage principal, est de survivre et de sortir de la forêt en échappant à la police et à des miliciens d’extrême droite. Le personnage d’une journaliste et le motif de la forêt sont aussi des éléments récurrents du film d’horreur, présent dans des classiques comme Scream de Wes Craven, Rec de Paco Plaza et Jaume Balagueró ou encore Détour mortel de Rob Schmidt.



Zahra Abdelmalek - Rôle : Leïla

Après 4 ans au conservatoire de théâtre de Rennes, Zahra a pu au fil de ces années d’apprentissage travailler avec de grands metteurs en scène tel que Richard Sammut ou encore Mathieu Roy. Afin de mieux comprendre la mécanique de comédienne elle se dirige vers le métier de professeur de théâtre. moi intérieur. Grâce au projet de court-métrage “Sang Froid” en relation avec le festival Court Roulette, elle découvre un nouveau chemin, celui du cinéma.

SLXLM

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Cedric Courtoux - Stéphane

Grand amateur de cinéma de genre depuis son plus jeune âge, Cédric Courtoux va peaufiner, affiner sa passion pour la comédie et la mise en scène théâtrale.Il suit des formations auprès de L’ADEC 35 et participe à de nombreux courts métrages étudiants de l’ESRA Bretagne.C’est en 2005 qu’il créé en partenariat avec Benjamin Leblay sa première Cie théâtrale professionnelle : La Cie TouTenbloK pour laquelle il met en scène le spectacle « Début d’un très beau jour d’été » tiré de l’œuvre de l’auteur Russe Danill Harms. Cedric donnera des courts de théâtre à la MJC Antipode à Rennes. En 2008, il joue dans « L’oiseau » en partenariat avec Thibault Garçon, pour le compte de la Cie du « Théâtre des silences » créée par Gwenola Lefeuvre, artiste mime et clown issue de l’école du mime Marceau. En 2011 c’est dans le court métrage « Un jour sang » réalisé par Steven Pravong, qu'il joue le premier rôle. Depuis sa 2ème édition, Cédric à intégré l’équipe du festival Court Métrange pour lequel il à d’abord officier en tant que présentateur, puis membre du comité de sélection de courts métrages. Il en est aujourd’hui le directeur artistique.

Peter Esho - Rôle : Hakim

Peter Esho est né le 27/04/1996 en Irak à Ninive. Il fuit la guerre et est actuellement réfugié politique en France, à Rennes. Passionné par le cinéma depuis l’enfance, il rêver de travailler au cinéma. Il fait des études en cinéma à Rennes 2 et pratique le théâtre à l’université. Il participe à un court-métrage, Ars topiara, en tant qu’un acteur et à une série avec des étudiants.

Gino Pitarch - Ousman

A découvert le théâtre au début des années 2000 au sein de la compagnie Comédia de Claudine Minel à Nouméa. Fort de cette expérience, comme beaucoup d’îliens, il part ensuite faire ses études en métropole et suit une formation intensive pendant trois ans à Montpellier, au sein de l’École Maritime du Théâtre de la Germe. Pendant les années qui ont suivi, il écrit un recueil de nouvelles : « Recueil d’un Suicidaire Amoureux ». En 2013, il participe pendant trois ans a une multitude de projets (courts) rennais, en tant que comédien dans un premier temps, puis comme scénariste. Autodidacte dans ce dernier domaine, il approfondit sa technique par la pratique et voit plusieurs de ses projets participer à des concours régionaux et nationaux (« Dix balles », « Un temps de retard »). En 2016 participe à l’élaboration de plusieurs films de fictions entre la France et la Nouvelle-Calédonie.

Sylvain Manat - Policier de la BAC

Un besoin pressant de jouer, de raconter, m'a conduit au théâtre régional d'art dramatique de Limoges, ou j'ai pus faire mûrir tout cela, pendant deux ans avec Michel Bruzat. Depuis je continu d'apprendre, de projets en projets, au théâtre et à l'écran, de la direction d'acteur au montage. Actuellement, je suis dans la préparation d'un long-métrage avec Zoom Pakolini, d'une pièce de théâtre avec "Le banc des copépodes" et d'un seul en scène, que j'espère expérimenté sur Rennes prochainement.

Marianna Didiergeorges - Productrice

Diplômée dans master en études cinématographiques à Rennes 2, ainsi que d’une licence en production (GPAME) à Rennes 1, et d’un certificat de théâtre au Conservatoire Régional de Rennes, Marianna rencontre Manual Focus en 2011 et participe à son premier court-métrage dans "Gigaman'. Par la suite, elle intègre l’association et propose de nouveaux projets, autant dans les films que dans les événements. Elle joue dans près de trente courts-métrages. Elle est également depuis 2016 présidente de l'association. Elle intègre en parallèle l’organisation des festivals Court Metrange et Courts en Betton, et devient également asssistante de production pendant 1 ans à Origine Films sur Paris, puis chargée de mission depuis cette année au CRIJ Bretagne.

Michel Amand - Producteur (64 ans)

Récent retraité de la filière production France TV au compteur en tant que : directeur de production et producteur exécutif

- 24 téléfilms - 22 tours de France comme directeur des moyens techniques tv - 8 Roland Garros en tant que coordinateur des moyens TV - référents des jeux récurrents ( Questions pour un champion, slam, motus…) - Jeux Olympiques albertville et Barcelone (préfiguration TV HD) - …. Plus de nombreuses émissions et captations en 27 ans de carrière.

Antoine Bon - Chef opérateur

Après des études à l’ESRA Bretagne, Antoine se fait remarquer par sa lumière dans le court-métrage de fin d’année d’Arnold de Parscau, Tommy en 2011. Par la suite, il participe à de nombreux tournages en tant que directeur de la photographie, notamment avec les associations Manual Focus, Equinok Films et pour plusieurs sociétés de production telles que Clap image ou IdeaLuv.

En 2016, il est également intervenant à l’ESRA Bretagne.

Lucie Larue - 1er assistante réalisatrice

Après avoir fait 3 ans d’option cinéma audiovisuel dans le lycée de l’image et du son d’Angoulême, elle a été étudié à L’ESRA. Elle se destine à être réalisatrice et a réalisé 5 courts-métrages de fiction. Elle est intervenue de nombreuses fois sur divers projets en tant que maquilleuse et aide à la décoration. Elle a ainsi déjà collaboré avec nous sur la dernière édition du Court Roulette. Elle privilégie désormais ses collaborations en tant qu’assistante de réalisation afin d’acquérir au mieux les outils pour passer entièrement à la réalisation professionnelle.

Aurélie Bidault - Scripte

Après une formation en histoire et esthétique des arts contemporains c’est auprès des publics des arts visuels qu’elle fait ses armes. La découverte de la danse contemporaine lui ouvre d’autres perspectives et la conduit à accompagner des chorégraphes dans le développement de leurs projets à Paris puis à Rennes. Elle se tourne ensuite vers le théâtre contemporain et travaille avec des metteurs en scène, y compris à l’assistanat artistique. Elle s’intéresse aujourd’hui à l’écriture et à la mise en scène cinématographique en participant en tant que scripte sur des courts et longs-métrages. Elle se forme aussi à l’écriture cinématographique auprès du Groupe Ouest et de Ty Films, en vue de réaliser son premier projet prochainement.

Patrick Rocher - ingénieur son

Patrick est chef opérateur du son depuis une vingtaine d'années. Basé à Rennes, il intervient sur des tournages de documentaires, reportages et émissions pour la télévision, films institutionnels et en fiction sur des court-métrages. Il est amené à se déplacer partout en France ou à l'étranger, suivant les besoins du tournage ! Cette passion du son lui est venue à l'âge de 10 ans où il enregistrait déjà tout ce qui lui arrivait aux oreilles sur le magnétophone à cassette familial ! Il est également à l'origine de la création de la société Nomades Productions à Rennes.

César Lambilliotte - ingénieur son

Passionné de son et de musique depuis toujours, il a fait passer son engouement pour cette discipline d’un statut de hobbie à son emploi de tous les jours. Diplômé de l’ISTS en 2016, César a pu dès la sortie acquérir de nombreuses expériences professionnelles, tant sur les plateaux de tournages (OCS , FR3) qu’en studio. Il est également gérant du studio de post-production et d’enregistrement musical, Polysound Studio, à Rennes, et il intervient à l’ESRA Bretagne .

stagiaire son : Malik TAMISIMBI

Assistant Cadre : Quentin FRICHITTHAVONG

Cadreur caméra B : Johan GIRARD

Chef électricien : Florian Passelargue

Electro : Benjamin BEAUFRERE

Electro; Antoine VARIN

Régisseur général : Gaetan Amand

Régisseurs adjoints : François Le Bournot Kim Harre et Yohann LARSONNEUR

Chef de file : Flavien Videau

Assistante mise en scène : Mélanie Soleil

Accessoiriste : Johann San Roman

Maquilleuse : Mathilde Badoul

Costumière/habilleuse : Charlène Cadiou

Compositeur : Simon Huert

Photographe de plateau : Carl Denot



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